-"Mes bons amis, je vais vous conter une histoire de mensonges
S’il y a un mot de vérité, je voudrais qu’on m’y pende
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
S’il y a un mot de vérité, je voudrais qu’on m’y pende
S’il y a un mot de vérité, je voudrais qu’on m’y pende
Je suis allé labourer là où s’k’y avait pas de terre
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Je suis allé labourer là où s’k’y avait pas de terre
Je suis allé labourer là où s’k’y avait pas de terre
J’ai mis ma charrue sur mon dos, mes boeufs dans ma ceinture
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
J’ai mis ma charrue sur mon dos, mes boeufs dans ma ceinture
J’ai mis ma charrue sur mon dos, mes boeufs dans ma ceinture
Sur mon chemin, j’ai rencontré un pommier chargé de fraises
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Sur mon chemin j’ai rencontré un pommier chargé de fraises
Sur mon chemin j’ai rencontré un pommier chargé de fraises
Je l’ai secoué, je l’ai branlé, il en tomba des framboises
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Je l’ai secoué, je l’ai branlé, il en tomba des framboises
Je l’ai secoué, je l’ai branlé, il en tomba des framboises
Il m’en tomba une sur l’orteil, qui me fit saigner l’oreille
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Il m’en tomba une sur l’orteil, qui me fit saigner l’oreille
Il m’en tomba une sur l’orteil, qui me fit saigner l’oreille
Il y avait une mouche au plafond d’eau qui éclata de rire
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Il y avait une mouche au plafond d’eau qui éclata de rire
Il y avait une mouche au plafond d’eau qui éclata de rire
Elle tomba de bas en haut, se cassa la cervelle
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer
Elle tomba de bas en haut, se cassa la cervelle
Elle tomba de bas en haut, se cassa la cervelle
Et c’est fini mes bons amis, cette histoire de menteries
Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer "
Silence de mort. Invasion de crickets dans ce silence de mort. Oups.
Oups était bien le mot qui décrivait cette situation. Nami était debout. Sur les tables. Venant de chanter cette chanson à répondre. En face de pleins de ninjas ayant une expression sérieuse. À peu près tous au stage de juunins. Oups.
-Pas graaave, se dit-elle à haute voix. Pas de ma faute, s'y savent pas *hic* apprécier une bonne chanson.
D'un air nonchalant, elle débarqua d'un bond de la table où elle était. Malheureusement, à cause de son état d'ébriété flagrant, c'était tout juste si elle ne faisait pas un face-à-face avec le plancher. Sa main gauche, possédant des réflexes que seul un alcoolique arrivait à avoir, pu arrêter sa chute. Sa droite, quant à elle, décida de partir à la recherche d'un support quelconque. Elle fit tomber au passage deux bols de ramens, trois bouteilles de sakés, 4 objets non identifiés avant de finalement réussir à agripper la table. Ramassant les bouteilles, elle les cacha à l'intérieur de son manteau aussi discrètement et rapidement possible. Peu fière de sa récolte, elle décida de se relever avec une expression furieuse sur son visage. (Peu fière, car si le monde aurait pris part à sa chanson à répondre, cela aurait voulu dire qu'on l'aimait. Par conséquent, on lui aurait donné pleins et pleins de saké!)
-Merci, dit-elle sur un ton extrêmement sarcastique et en regardant les ninjas en face d'elle.
Détournant le regard, Nami se mit à marcher vers la sortie d'un pas léger tout en chantonnant. Elle semblait rayonner de joie. Cependant, ne vous trompez pas. L'alcool peut causer ces changements d'émotions aussi extrême soit-il. Pendant combien de temps cela allait-il durer? Personne ne le savait.
-"Ho! Laissez-moi aller, aller
Ho! Laissez-moi aller jouer "